Instrumentalisation des rescapés du génocide : une manœuvre du pouvoir étatique au Rwanda
Introduction
Depuis des décennies, le Rwanda est gouverné par un régime autoritaire dirigé d'une main de fer par le général Paul Kagame. Les rescapés du génocide des Tutsi, qui devraient être protégés et soutenus, se retrouvent au cœur d'une stratégie politique visant à consolider le pouvoir. Cet article explore comment ces rescapés sont instrumentalisés, victimes d'assassinats et d'injustices, tout en mettant en lumière les responsabilités du régime dans ces actes. Il puise largement dans une émission 15 déc. 2024 faite par les rescapés regroupés au sein de l'association « Igicumbi94 »).
Des rescapés dans l'insécurité permanente
Les rescapés du génocide ont récemment lancé un appel par le biais de leur chaîne YouTube « igicumbi94 », intitulée Not in Our Name. Ils y dénoncent les discours officiels des hauts dirigeants du pays qui ne rassurent pas les citoyens. Les responsables utilisent fréquemment les rescapés du génocide comme prétexte dans leurs discours, affirmant qu'ils cherchent à les venger. Pourtant, cette affirmation est fausse.
Depuis 30 ans, ces rescapés subissent meurtres, discriminations, confiscations de biens, licenciements abusifs et pauvreté extrême. Ironiquement, ceux qui se présentent aujourd'hui comme leurs défenseurs sont souvent les instigateurs de ces abus.
Témoignages poignants de rescapés
Des voix courageuses comme celles de Jason Muhayimana ou Adeline Rwigara dénoncent l'instrumentalisation des rescapés, réclamant justice et dénonçant les manipulations du pouvoir.
Liste des victimes récentes
Dans quatre mois depuis août jusqu'en décembre 2024, voici quelques noms répertoriés (liste non exhaustive) des rescapés assassinés par le pouvoir :
- Beatrice Mukanyamibwa assassinée le 4 août à Karongi
- Marthe Uwimana assassinée le 14 août à Nyaruguru
- Vencent Karekezi assassiné le 18 août à Nyaruguru
- Eneta Ntashamaje assassinée le 19 août à Ruhango
- Liliane Kayitesi assassinée le 6 octobre à Kigali
- Pauline Nduwamungu assassinée le 14 novembre à Rukumberi
- Janviere Akingeneye assassinée le 21 novembre à Nyagatare
- Joao Ntakirutimana assassiné le 9 décembre à kamonyi
- Ildephonse Hakizimana assassiné le 11 décembre à Nyaruguru
- Emmanuel Sibomana assassiné le 13 décembre à Rwamagana
Ces assassinats soulignent une violence continue envers une population qui devrait être protégée.
Les fausses accusations et les véritables responsables
Les dirigeants du pays, à leur tête le président Paul Kagamé lui-même, continuent d'attribuer ces meurtres aux Hutus. Cependant, les rescapés du génocide ne croient pas que les responsables désignés par le gouvernement soient réellement les auteurs de ces crimes. Cette conviction repose sur deux raisons principales :
Ils n'en ont plus les moyens : Aujourd'hui, les individus désignés par le pouvoir n'ont plus la capacité d'organiser de tels meurtres. Les Hutu ont été réduits à leur simple expression. Kabarebe lui-même a affirmé que leur pouvoir de nuisance leur avait été retiré, une affirmation confirmée par les offensives qu'ils ont subies en RD-Congo de la part des forces rwandaises, en collaboration avec celles du régime de Laurent Désiré Kabila. Cela démontre qu'ils ne disposent plus de ressources ni de influence nécessaires pour cibler les rescapés du génocide de cette manière.
Les Hutus n'ont aucun conflit actuel avec les rescapés : Même s'ils en avaient les moyens, leurs cibles ne seraient pas les rescapés du génocide, car ils n'entretiennent plus de différends avec eux. Leur véritable ennemi reste celui qui les a chassés du pouvoir et les a contraints à l'exil. Si ces individus devaient chercher à se venger, ce serait contre cet adversaire qu'ils dirigeraient leurs actions, car c'est lui qui les a pourchassés et décimés, y compris pendant leur fuite.
Cette affirmation des rescapés du génocide est tout à fait fondée, et aucune des autorités au pouvoir ne pourrait la contredire.
Qui tue les rescapés du génocide ?
Le rôle du régime de Kagamé
Le véritable responsable est celui qui, depuis trois décennies, n'a cessé d'opprimer et d'éliminer les rescapés pour consolider son pouvoir. Les faits sont nombreux, allant des assassinats d'opposants emblématiques à la persécution systématique de toute voix dissidente. Voici quelques exemples concrets identifiés par les rescapés eux-mêmes pour désigner le véritable coupable :
C'est celui qui, entre 1990 et 1994, a ordonné que les jeunes envoyés au front pour défendre la patrie soient presque tous exécutés à coups de massue après leur retour au Rwanda.
C'est celui qui, le 30 avril 1994, a dépêché Gahima Gérard et Dusayidi auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer l'envoi de forces internationales capables de sauver les Tutsi en plein génocide.
C'est celui qui a fait assassiner Assinapol Rwigara, ainsi que sa fille Anne Rwigara et Monique Ruberwa, nièce d'Assinapol Rwigara.
C'est celui qui a éliminé le Major Kayitare, Kizito Mihigo, le Dr Gasakure, le Père Modeste Mungwarareba, Assiel Kabera, Victor Bayingana et son épouse, etc.
C'est celui qui a fait emprisonner Idamange pour avoir osé dénoncer la famine dans les foyers pendant la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui, elle est détenue dans des conditions si inhumaines que l'on craint d'apprendre un jour son décès en prison.
C'est celui qui a arrêté Karasira pour avoir eu le courage de dire que ses parents avaient été tués, non seulement par les Interahamwe, mais aussi par le FPR, responsable de la mort d'autres membres de sa famille.
C'est celui qui a emprisonné Mushayidi sans raison valable, le condamnant à la réclusion à perpétuité.
En clair, c'est lui, Paul Kagame et son régime, qui continue de persécuter les rescapés et de répandre la peur.
Une stratégie de terreur comme l'empereur Néron à Rome
Kagamé a déclaré : « Si la justice ne se manifeste pas, d'autres actions seront entreprises pour arrêter ces meurtres. » Une justice parallèle qui veut s'en prendre aux Hutus et une tentative de diversion envers les rescapés tutsi comme s'il il se dressait comme leur défenseur et garant de leur survie.
En la matière, le modus operandi du président Paul Kagame est semblable à celui de l'empereur Néron, qui régna sur l'Empire romain entre 54 et 68 après J.C. Sa vie et ses actes présentent des similitudes frappantes avec ceux de Kagamé.
Néron était connu pour sa cruauté extrême : il n'hésitait pas à tuer ses propres citoyens et alla jusqu'à assassiner sa mère et son épouse. En 64, lorsque Rome fut dévastée par un immense incendie, les accusations se tournèrent contre lui, car beaucoup le soupçonnaient d'avoir délibérément provoqué le sinistre. Pour échapper à ces accusations, il fit répandre de fausses rumeurs, accusant les chrétiens d'avoir incendié la ville. Cela déclencha une vague de répression sanglante contre eux. Cependant, cette manœuvre n'empêcha pas sa chute : en 68, le Sénat romain le condamna à mort, et, pour éviter d'être capturé, il se suicida.
À bien des égards, Kagamé semble suivre la même voie. En raison de nombreuses atrocités qu'il a commises contre les Rwandais, les populations de la région et même sur la scène internationale, son régime est de plus en plus rejeté. Dans une tentative désespérée de détourner l'attention et de préserver son pouvoir, il semble vouloir semer le chaos au Rwanda. Il utilise les rescapés du génocide comme prétexte, en propageant l'idée que les Hutus auraient repris les tueries contre les Tutsi. En réalité, ce sont ses propres hommes de main qui orchestrent ces meurtres et aggravent les tensions.
« Kagamé, si tu choisis d'enfoncer le Rwanda dans les ténèbres, cela te concerne, mais nous, les rescapés du génocide, nous refusons que cela se fasse en notre nom. » (Jason Muhayimana, membre d'Igicumbi94).
Chaque année, et particulièrement au mois d'avril, des complots visant à éliminer des rescapés sont mis en œuvre. Ces crimes sont orchestrés de manière discrète, comme si leurs auteurs pensaient agir sans être démasqués, alors qu'ils s'en prennent aux rescapés depuis 34 ans. Ils prétendent que ces meurtres sont le fait des Hutus, mais en réalité, ce sont eux les véritables responsables, même s'ils espèrent que leurs mensonges passeront inaperçus. Leur véritable intention semble être d'éliminer les Hutus, tout en utilisant les rescapés du génocide comme prétexte.
« Pourquoi ceux qui perpètrent ces crimes restent-ils impunis ? Depuis juillet 1994, qui assassine les Tutsis ? Ces individus n'ont jamais montré de bienveillance à notre égard ; au contraire, ils se sont servis de nous pour accéder au pouvoir. Que Dieu nous rende justice, et cela au plus vite » (Adeline Rwigara Mukandemanyi).
Les rescapés demandent à Kagamé d'agir en son propre nom sans chercher de prétextes ailleurs. En 1994, la population a été entraînée dans les ténèbres, mais aujourd'hui, elle est éveillée et consciente des manipulations. Le contrôle arbitraire ne fonctionne plus, et l'intimidation ne trouve plus de prise. Les responsables des massacres actuels ne sont pas les Hutus, mais Kagamé et ses complices, depuis trois décennies. Dès le début, des disparitions ont eu lieu, dans un silence imposé, et ces pratiques perdurent encore aujourd'hui.
La cruauté de Kagamé remonte à longtemps. Lorsqu'il était réfugié en Ouganda, il était connu sous le surnom de « Pilate », comme en témoigne un extrait du livre de Gaspard Musabyimana : « À la tête des renseignements militaires, Kagamé a été caractérisé par une méchanceté indescriptible qui lui a valu le nom de PILATO, comparaison à Ponce Pilate qui a ordonné la mort de Jésus Christ. Ceux qui le connaissent rapportent qu'il enfermait ses prisonniers dans des containers et jetait les clés. Un autre témoignage sur Kagamé soulignant son caractère «méchant» nous vient d'Uganda Democratic Coalition (janvier 1993), un mouvement d'opposition au pouvoir de Yoweri Museveni ayant son siège aux Etats-Unis d' Amérique. Pour ce Mouvement, Kagamé a été caractérisé, dans ses fonctions de Chef de Renseignements militaires ougandais, par des tortures atroces qu'il infligeait à ces victimes, comme par exemple: asphyxier la victime en couvrant sa tête d'un papier en plastique, serré autour du cou par une corde jusqu'à ce que mort s'en suive; mettre des décharges électriques sur les organes génitaux de ses victimes; attacher une grosse pierre sur des organes génitaux jusqu'à ce que la victime s'évanouisse, ce qui provoquait la mort ou de graves séquelles psychologiques ou physiologiques; lier les bras et les jambes derrière le dos: la victime, devenue comme une boule, mourrait par éclatement. La torture est connue sous le terme ougandais de akandooya…. » (La vraie identité de Paul Kagamé, « l'homme de terreur » du Rwanda. Extrait de Gaspard MUSABYIMANA, La vraie nature du FPR/APR d'Ouganda en Rwanda, Paris: L'Harmattan, 2003, pp. 60-67 Qui est vraiment Paul Kagame?
Depuis son arrivée au pouvoir, Kagamé n'a cessé d'intimider la population, allant jusqu'à proférer des menaces de mort. Il est regrettable que le Rwanda ait connu un président accusé d'agir comme un assassin. Ce qui est encore plus troublant, c'est qu'il n'hésite pas à exprimer ouvertement de telles positions. En témoignent ses déclarations en 2007, prononcées lors de la cérémonie de commémoration du génocide à Murambi.
« Dans cet avion, qu'y avait-il ? »
« ….Commencez par diffuser la liste des Rwandais que nous devons juger, ceux qui ont abattu l'avion. Dans cet avion, qu'y avait-il qui devait tuer un million de Rwandais ? Dans cet avion, qu'est-ce que les Français avaient mis qui devait tuer un million de Rwandais ? Comment les Français se permettent-ils de dire qu'ils jugent les Rwandais ? Et cet avion, ils vont jusqu'à le lier au génocide. Le génocide ici à Murambi, ici dans ce qui était l'ancienne Gikongoro, ici dans cette province du Sud, le génocide, le massacre des Tutsi, a commencé en 1959. En 1959, cet avion dont ils parlent, qui aurait été abattu, peut-être qu'il n'avait même pas encore été fabriqué ou envoyé à l'usine ; cela n'a aucun rapport. »
Dans cette déclaration déshumanisante, Kagamé détourne l'attention de la réalité tragique : deux chefs d'État étaient effectivement à bord de l'avion, mais il ne les mentionne pas directement. Cela semble être une tentative d'atténuer l'importance symbolique de cet acte. En minimisant les occupants de l'avion, il cherche à contester l'idée que cet attentat ait un lien direct ou déterminant avec le génocide. Par cette approche, Kagamé tente de recentrer le débat sur les causes structurelles et profondes du génocide, plutôt que sur l'attentat lui-même. Par ailleurs, il pourrait employer ce langage pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une instrumentalisation de cet événement par ses adversaires, notamment ceux qui l'accusent de l'avoir orchestré.
« Ce qui me fait mal, c'est une chose. Ce que je regrette, c'est une chose. Les temps ont changé trop vite pour que nous puissions suffisamment faire face à ceux qui tuaient. C'est là le crime que je ressens en moi. Nous n'avons pas pu faire assez pour que ceux qui tuaient, y compris ceux qui étaient ici avec l'opération Turquoise, soient confrontés à nous. Nous ne les avons pas rencontrés. On aurait dû leur faire ressentir toute notre colère, pour qu'ils repartent avec quelque chose depuis le Rwanda. »
« Et ceux-là qui nous ont échappé, qui ont traversé [les frontières] et qui reviennent maintenant, que nous accueillons à nouveau parmi les Rwandais, ce qui me fait mal, c'est que nous n'avons pas eu le temps de faire en sorte que certains d'entre eux n'atteignent pas leurs destinations. Cela, je le dis ici ouvertement, c'est ce qui me blesse. Tuer des gens, s'échapper, partir, et ensuite il y a même ceux qui viendront te défendre en disant que même le FPR a tué, qu'il a tué des gens ? Le FPR a tué qui ? Des millions ont traversé après avoir tué ? Le FPR a tué qui ? Le FPR ne fait que le bien. Ou bien il a peut-être été négligent, je ne sais pas. »
Les propos de Paul Kagamé suscitent de nombreuses interrogations sur son rôle en tant que chef d'État qui se prétend unificateur d'un pays déchiré et marqué par les divisions et les traumatismes de la guerre. Ce regret, exprimé dans un langage direct et brutal, est un souhait implicite que ces individus aient été arrêtés, voire éliminés, avant d'atteindre un refuge. Une telle déclaration apparaît comme une incitation ou une justification à la violence. Pour un chef d'État dont la mission est de rassembler et d'apaiser, ce ton est inapproprié et risqué.
Par ailleurs, Paul Kagamé est accusé, dans des rapports crédibles d'avoir orchestré des massacres de civils, à l'intérieur et à l'extérieur du Rwanda. En rejetant catégoriquement ces accusations, il adopte une posture défensive qui donne l'impression d'ignorer la complexité des faits.
Un tel langage manque de dimension unificatrice. En opposant de manière tranchée les « tueurs » en fuite et le FPR, Kagamé risque de rouvrir des blessures et de renforcer les divisions entre différents groupes rwandais, notamment les survivants et les familles des exilés. Dans une société post-conflit, le rôle d'un chef d'État est de trouver un équilibre entre la quête de justice et la réconciliation nationale. Cependant, des propos aussi directs et empreints d'émotion risquent de compromettre cet équilibre, en privilégiant la vengeance ou la frustration au détriment de la construction d'un avenir commun. Ces propos sont bien une menace directe et une justification à la persécution des exilés.
La cruauté de Kagame est bien connue, y compris envers ses plus proches collaborateurs. Le général Kabarebe lui-même en a témoigné devant un auditoire de jeunes en formation, soulignant la dureté de son leadership. «… Peu après, Son Excellence est venue, et Son Excellence m'a convoqué pour que je devienne un officier proche de lui dans tout ce qui se faisait. Son Excellence a donné des directives sur la formation des RDF, et ce que le commandant en chef dit devient une loi. Il a dit : 'Je veux que les RDF soient formés pour devenir une machine à tuer, là où ils passent, rien ne doit rester.' C'est cette formation que nous leur donnons, ils sont meilleurs que nous, au point que nous n'avons aucune inquiétude concernant la prochaine génération. »
La description des RDF comme une « machine à tuer » soulève des questions graves sur les objectifs et les valeurs qui sous-tendent cette préparation. Une telle approche semble privilégier la destruction totale et l'absence de compromis, au détriment des principes éthiques et du respect des droits humains. De plus, l'idée que cette philosophie est transmise aux générations futures laisse entrevoir une militarisation à long terme, potentiellement dangereuse pour la stabilité et la paix.
Conclusion: une urgence internationale
La communauté internationale prétendra-t-elle qu'elle n'a pas été informée ? Avant de conclure cet article, permettez-moi de revenir sur le tweet de Théophile Mpozembizi adressé à M. Kagamé, dans lequel il lui rappelle l'essentiel
Un rappel pour Monsieur #Paul Kagamé :
Le Rwanda appartient au peuple Rwandais et non à la seule famille Kagamé.
Sont les Rwandais seuls qui devraient choisir leur dirigeants et non en être imposés comme le fait Kagamé qui s'est toujours autoproclamé président depuis 24 ans, à vrai dire depuis 3 décennies.
Le dictateur Paul Kagamé ne fait que régner par terreur en proférant des menaces contre toute voix dissidente. C'est exactement ce qu'il fait ici lors de son adresse à une foule pour les vœux de fin d'année.
Si le peuple Rwandais ne vous veulent plus comme leur président, et d'ailleurs ils ne vous ont jamais élu comme président parce que vous vous êtes toujours autoproclamé en manipulant les élections, c'est le seul moment qu'il vous faut les laisser leur liberté de se déterminer.
On vous acclame, mais en réalité personne ne veut plus de vous entant que président.
Vous avez assez opprimé les citoyens rwandais, vous les avez terrorisés, tués, kidnappés, faits disparaître et emprisonnés sans raison.
Vous avez créé et maintenu l'insécurité à l'Est de la #RDC et dans toute la Région des Grands Lacs Africains, aujourd'hui vous ne pouvez plus prétendre ignorer toutes vos actions diaboliques et continuer à manipuler les gens pour que vous vous accrochiez au pouvoir toujours par la terreur, comme si rien n'était !
VOUS NE TROUVEZ PAS QUE C'EST BEAUCOUP TROP ?!
Laissez les Rwandais tranquille, laissez les Congolais tranquille, laissez les Burundais tranquille, laissez les peuples de toute la région tranquille et surtout laissez l'Opposition rwandaise tranquille.
Il est essentiel de souligner que la population rwandaise vit sous l'oppression du dictateur Kagamé, un dirigeant accusé d'avoir orchestré des massacres contre ses propres concitoyens. Aujourd'hui, face aux difficultés croissantes de son régime sur la scène régionale et à la méfiance grandissante de ses soutiens occidentaux, Kagamé semble instrumentaliser les rescapés du génocide pour semer le chaos dans le pays et se présenter comme un sauveur.
Cet article vise à alerter la communauté internationale sur les risques de nouveaux massacres que Kagamé pourrait perpétrer au Rwanda, sous le prétexte fallacieux d'un conflit entre Hutu et Tutsi. En réalité, c'est lui-même qui attise les tensions et déstabilise le pays. Il est urgent d'agir pour prévenir de nouvelles tragédies et empêcher qu'il ne commette l'irréparable.
Vestine Mukanoheri
Analyste politique
### "Be courteous to all, but intimate with few; and let those few be well tried before you give them your confidence", George Washington. ### |
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