«Pour vivre au Cameroun, à Yaoundé, les Rwandais à 70% environ exercent le petit commerce. Une infine partie a pu trouver du travail dans les Organisations non gouvernementales (Ong) ou dans d'autres services, tandis qu'il y en a également qui n'ont pas trouvé du travail et qui vivent de la débrouillardise. En ce qui me concerne personnellement, je ne travaille plus. Avant le génocide, j'ai occupé des hautes fonctions dans l'armée au Rwanda. J'ai dirigé des combats durant la guerre de 1990-1994.
L'ex-militaire, réfugié rwandais, il expose le récit qui aide à justifier sa présence au Cameroun.
Félicien Muberuka
Comment êtes-vous arrivé au Cameroun pour vous installer? Je suis arrivé au Cameroun le 14 décembre 1994, pendant le génocide rwandais qui a fait de nombreuses victimes. Il faut rappeler qu'il s'agit d'un conflit ethnique qui a opposé deux tribus frères Hutus et Tutsis. C'est lorsque le pays tombe dans les bras de l'Ouganda, que nous avons été contraints de quitter pour fuir vers d'autres pays de l'Afrique centrale. Nous avons fugué vers l'ex-Zaïre devenu République démocratique du Congo (RDC). Nous nous sommes rendus à la frontière Zaïro-rwandaise plus précisément dans la ville de Goma. Au regard de l'insécurité à laquelle nous étions exposés, une dame de nationalité camerounaise m'a conseillé de migrer au Cameroun. Selon ses propos, le Cameroun était une terre d'accueil, et d'hospitalité légendaires. C'est ainsi que j'arrive au Cameroun via Kinshasa(RDC). Cela fait trente ans que je suis à l'abri des persécutions.
Depuis votre arrivée, trente ans déjà, quel est votre quotidien avec les Camerounais? Je rends un vibrant hommage au président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, à son gouvernement et son peuple, pour l'accueil vraiment authentique dont nous avons bénéficié jusqu'à présent. Depuis notre arrivée au Cameroun, personne ne peut dire qu'il a été stigmatisé ou étiqueté «Rwandais». Avec les Camerounais, nous vivons comme des frères, nous partageons beaucoup de choses au quotidien, dans le cadre des causeries diverses, des repas… Nous bénéficions d'un accueil fraternel, les problèmes s'il y en a, ce sont les mêmes problèmes que rencontrent les Camerounais. Les Camerounais qui nous rencontrent nous convient à passer de meilleurs moments à leurs côtés. On n'a pas de traitement particulier, on vit en symbiose, quand il y a un problème, on essaye d'y trouver une solution ensemble. Le quotidien du Rwandais est identique à celui du Camerounais. Pour vivre au Cameroun, à Yaoundé, les Rwandais à 70% environ exercent le petit commerce. Une infine partie a pu trouver du travail dans les Organisations non gouvernementales (Ong) ou dans d'autres services, tandis qu'il y en a également qui n'ont pas trouvé du travail et qui vivent de la débrouillardise. En ce qui me concerne personnellement, je ne travaille plus. Avant le génocide, j'ai occupé des hautes fonctions dans l'armée au Rwanda. J'ai dirigé des combats durant la guerre de 1990-1994. La défaite m'a conduit au Cameroun où, je me suis jeté aussi dans le commerce pour subvenir aux besoins de ma famille. À un moment donné, elle s'est dispersée. Mes enfants sont en Europe, c'est grâce à ces derniers que je vis. Je suis marié et père de quatre enfants. Tous sont à l'étranger avec leur maman. C'est grâce à leur apport que je parviens à joindre les deux bouts au Cameroun.
En trente ans de vie aux côtés des Camerounais, qu'est-ce qui vous fascine dans les différentes cultures de votre pays d'accueil? Le Cameroun a une riche culture très similaire à la nôtre. C'est ce qui fait de lui l'Afrique en miniature. L'on s'adapte aux mets du Cameroun, je citerai le mets de pistache, le «Ndolé», il y a plusieurs mets que je trouve d'ailleurs délicieux. Il y a certains mets que je ne peux pas cuisiner, mais que je mange avec beaucoup d'appétit quand on m'en offre. Sauf ce qui est interdit dans ma tradition. Autrement dit, la femme camerounaise sait bien faire la cuisine de manière générale. Ici, j'ai découvert plusieurs ethnies, les «Ewondo», les «Bamilékés», et ceux qu'on appelle habituellement les «Nordistes», puisque j'ai eu des occasions d'assister à des cérémonies de mariage que je trouve similaires aux rituels du Rwanda.
Nonobstant l'accalmie, et la paix qui sont revenues au Rwanda, pensez-vous rentrer au bercail, pour retrouver la famille? À la vérité, la politique mise en place ne permet pas que les Rwandais éparpillés un peu partout dans le monde et précisément en Afrique puissent rentrer au pays. Malgré ce que les institutions internationales ont souvent écrit, le pouvoir ou régime en place est dirigé d'une main de fer. Dans ces conditions, s'il n'y a pas d'espace politique, s'il n'y a pas de liberté d'expression, si la population est considérée comme une population de seconde zone vous comprenez que, rentrer est un sérieux problème. Vous êtes sans oublier que le Rwanda est gouverné par une minorité qui écrase les autres. C'est cette atmosphère délétère qui constitue un réel blocage pour rentrer. Il y a beaucoup de problèmes à régler politiquement, il y a un dialogue qui doit être fait politiquement. Les multiples crises au Rwanda sont le fruit d'une absence d'ouverture politique. Il n'y a pas d'élection démocratique, pas de liberté d'expression. Si toutes ces conditions étaient réunies, je serais rentré au pays.
Propos recueillis et traités par Olivier Mbessité
### "Be courteous to all, but intimate with few; and let those few be well tried before you give them your confidence", George Washington. ###
Is Stark County family man accused of genocide this generation's John Demjanjuk?
Eric Nshimiye of Lake Township is charged with three federal crimes.
The 52-year-old husband and father hardly acted like a brutal killer that federal authorities say he was.
Nshimiye is accused of genocide in Rwanda in 1994.
LAKE TWP. – Eric Nshimiye may be this generation's John Demjanjuk.
Each man was, or became, model citizens while living in Northeast Ohio. Both were ingrained in their respective communities. Township resident Nshimiye is a 52-year-old engineer at Goodyear Tire & Rubber Co. in Akron; Demjanjuk was an auto worker from Seven Hills.
Nshimiye is a married father of four; Demjanjuk raised three children. Nshimiye is a member of St. Paul Catholic Church in North Canton; Demjanjuk worshipped at St. Vladimir Ukrainian Orthodox Cathedral in Parma.
Admirable, honest and decent, by most accounts.
"I can't say enough good things about (Nshimiye)," said Doug Chamlee, a public school IT manager in El Paso, Texas, and board member for a youth mentoring foundation Nshimiye created.
Neighbors of Nshimiye told a similar story last week. They said children played soccer in his yard. He mowed the lawns of senior citizens and assisted one in a wheelchair, helping the man navigate from a porch to a driveway.
But federal authorities aren't concerned with the man Nshimiye is now. Same went for Demjanjuk in his saga, which began in the 1980s and spanned four decades.
They say he was a member of the National Revolutionary Movement for Development, the ruling Hutu-dominated party which incited the 100-day genocidal spree. That he belonged to Interahawme, the party's violent youth wing. And that he wielded a spiked club and machete in the elongated melee against a minority group known as Tutsis.
It's an alleged evil past, same as Demjanjuk's.
By 1981, after 20-plus ho-hum years a U.S. citizen, Demjanjuk was effectively outed as "Ivan the Terrible," a Nazi guard who operated gas chambers at Treblinka during World War II, killing thousands of Jews.
He'd always denied it, but was found guilty by an Israeli court. However, his death sentence was overturned in 1993 by that country's Supreme Court. New evidence had shown "Ivan" was a different man.
Demjanjuk came back to the United States, but freedom was temporary.
In 2009, he was deported again. A Munich court ruled that he helped kill 28,000 Jews at Sobibor extermination camp in Poland. Awaiting appeal, Demjanjuk died in a nursing home in 2012 at age 91.
Nshimiye's judicial journey has just begun and is to be played out in Boston.
It's unclear how it will end.
For now, though, the U.S. Department of Justice has charged him with three crimes. They accuse him of lying about his past to enter and remain in the U.S., and for lying during a 2019 federal trial in Boston, when he testified on behalf of a former Rwandan roommate, Jean Leonard Teganya, who also was accused of genocidal crimes.
Nshimiye was arrested on March 21. He's to appear in U.S. District Court in Youngstown today for a detention hearing. Charges against him are expected to be heard later in Boston.
Eric Nshimiye's family speaks out on his behalf after Rwanda genocide accusations
"The whole family is in shock," said one of Nshimiye's nieces.
Two members of his family spoke with and provided information to the Canton Repository, provided the newspaper agreed not to identify them. Although they said Nshimiye is wrongly accused, they are concerned for their collective safety.
"We don't know what's next; who's next," she said, explaining that their family, and many in the Rwandan community in the U.S., Canada and United Kingdom, are a tight, connected group.
She said her family, including Nshimiye, was never "into politics" when they lived in Rwanda. Yes, there were Hutus (about 85% of the 13.5 million population) and Tutsis (14%). But she said it was never talked about or an issue of any sort.
"They wear the same clothes; they eat the same food; they marry each other," she said.
The niece said Nshimiye has spoken with his wife on the phone from jail in Mahoning County. She added she can barely fathom what her uncle is thinking, locked behind bars.
"He's such an amazing person being crucified," she said. "Maybe God is using Eric to finally just stop a lot of injustice going on. ... Imagine he's feeling like he's there for a purpose."
Earlier this week, Nshimiye's family sent a letter to the Repository,
In it, they wrote that Nshimiye's name never surfaced in a prior United Nations International Tribunal for Rwanda. Nor did it come up in a Human Rights Watch investigation, or in local Gacaca courts, the post-genocide transitional Rwanda justice system.
"Only after he agreed to act as a defense witness (during Teganya's 2019 trial) did these false accusations arise, and those familiar with the Rwandan judicial system know exactly why," the letter stated. "If you dare question the official Rwandan narrative, you become a target and it's sad the U.S. federal prosecutors are doing Rwanda's bidding using U.S. taxpayers' money."
During Teganya's trial, Nshimiye also submitted a letter on his old roommate's behalf to the court.
In it, Nshimiye said the two had met as high school seniors in the Rwandan capital of Kigali in 1991. Both, he wrote, earned scholarships to the National University of Rwanda, Butare campus, where they studied pre-med. Teganya, he said, was a friend and role model.
"We shared several friends, both Tutsi and Hutu and he was best known to get along well with everybody," Nshimiye wrote, adding that both men fled Rwanda in 1994 because of "dangerous conditions."
"I was fortunate to find an asylum in the U.S. in 1995," Nshimiye wrote. "We lost contact of each other for quite a long time until a friend of mine informed me (Teganya) was living in Canada. I managed to get his telephone number and we got in touch again. ... I stayed in touch with (him) ever since."
Federal prosecutors see it different.
After all, Teganya ultimately was convicted on some of the same kind of charges Nshimiye now faces. If Teganya lied, that must mean Nshimiye lied, too. And only recently did witnesses identify exactly where Nshimiye allegedly killed men, women and children 30 years ago.
They even drew pictures of weapons he used, according to a U.S. Homeland Security agent affidavit within court records.
The engineer, family man, mentor and Catholic
A combination of court documents, interviews with family members and others, along with public records, provide an outline of Nshimiye's life and times in the U.S.
All of it, though, came after he'd allegedly lied about his past to U.S. immigration officials in Kenya in 1995, according to some of the criminal charges leveled against him.
Nshimiye was granted refugee status and U.S. work privileges in late 1995. He entered the country in New York. He settled in Ohio, earning an engineering degree at the University of Dayton.
Along the way, he was approved as a lawful permanent resident in 1998, then eventually a naturalized citizen in 2003. Problem is, he told the same lies about his past, authorities allege.
Nshimiye had been hired at Goodyear in 2000. A company spokesman recently said that "Goodyear is deeply troubled to learn of the recent charges brought against one of our associates and is fully cooperating with authorities."
After a brief time living in Summit County, Nshimiye and his wife bought the home in Lake Township in 2003. The young family grew to include four children.
Their two sons were exemplary students and athletes at North Canton Hoover High. One went to Harvard, the other to Duke. Their two daughters remain in the school system.
"I want my kids to grow up like Eric's children," his niece said.
Another family member provided the Repository photos of Nshimiye — one of him standing near his house, with a side yard soccer goal in the background; the other of him standing inside St. Paul Catholic Church in North Canton.
The Nshimiyes, the niece said, are devout Catholics.
The family is one of four profiled on the church's website. Along with a photo of the family of six, is a summary, in Nshimiye's own words, of how they landed at St. Paul.
He explained they had been members of Immaculate Heart of Mary in Cuyahoga Falls. They made the switch to St. Paul in 2003 after they moved into their Stark County home.
Nshimiye lauded the welcoming spirit of the parish, and the fact that names of celebrant priests and deacons always are announced during each Mass to those in attendance.
"Another reason that my family loves St. Paul parish is that deacons are used extensively," he wrote. "The parish has five of them. ... This provides additional flexibility to our parish and some relief to our priests since they must celebrate so many Masses."
Nshimiye's oldest son is now a postulant in the seminary, studying to become a priest.
In the last few years, Nshimiye purchased houses on Pittsburg and Demington Avenues NW in Plain Township. Both appear to be rentals, based on recent listings.
He also created the Ntibarwiga Family Foundation, a private charity that operates its own youth mentoring program. It also provides academic scholarships to needy students and emergency financial support, according to information on its website.
Chamlee, the school IT employee in El Paso, met Nshimiye because of the foundation. Chamlee said his wife has a business relationship with a Nshimiye family member who serves on the foundation.
"I'm just dumbfounded," Chamlee said of the accusations against Nshimiye. "We mostly interacted in (Zoom meetings), but he seemed like the greatest guy. Very supportive ... "
And Nshimiye always was cool and calm, said Erwin Gutic, a graduate student at Ohio's University of Rio Grande.
Gutic played basketball at Malone University before graduating last year. A native of Sarajevo, Gutic was asked to join Nshimiye's foundation board years ago, after they'd met at a Jackson Academy of Global Studies program at Jackson High School.
"He's obviously a very good family man," said Gutic. "They are all very well-connected, his family. And everything they do for that (foundation) comes from a very good place."
Gutic said he didn't know Nshimiye had been arrested on March 21 until days later. The first thing he read was the family's statement, denying the allegations against him.
"Then I spent the whole night, reading all the other stories ... surprised like everyone else," Gutic said.
Detailed accounts of alleged killings by Eric Nshimiye during 1994 Rwandan genocide
The Rwandan genocide began on April 7, 1994, the day after Rwanda President Juvénal Habyarimana and Burundi President Cyprien Ntaryamira ― both Hutu — died when their plane was shot down.
Matthew Langille, a Department of Homeland Security special agent, had investigated Nshimiye in recent years, according to his court affidavit. He noted that he'd interviewed eyewitnesses in Rwanda, including former student workers at the hospital where Nshimiye and Teganya worked during pre-med studies in 1994.
The document detailed some genocidal crimes Nshimiye allegedly committed, including that he:
Used a machete and spiked club to murder a 14-year-old Tutsi boy, a short time after Nshimiye and others had killed the boy's mother.
Along with a group of Interahamwe rounded up 25 to 30 Tutsis hiding in the forest near the university. The group killed all of them, then burned their bodies in the forest.
Instructed Interahamwe members to rape and then kill six female university students. When he retiurned to find them alive, he struck one woman in the head with a nail-studded club, then hacked her to death.
Captured a Tutsi tailor who made coats for doctors at the hospital. Nshimiye and others took the tailor away. Nshimiye, carrying a blood-soaked spiked club, returned later. He bragged about how he'd killed the tailor.
Langille wrote that interviewees told him Nshimiye and Teganya "were frequently seen together before the genocide and during the genocide in Butare ... were widely known members of the MRND at the university and hospital prior to the genocide and regularly wore MRND attire including the MRND hat, scarf and other MRND items .... (and) participated in Interahamwe combat training in the forest adjacent to the university in the evenings ... "
The agent accused Nshimiye of lying about all of those facts when he testified at Teganya's 2019 trial.
Langille went on to explain that he met Nshimiye at his Akron workplace for an interview on March 11.
"I asked him a number of questions about how he came to the United States, how he survived the genocide, his political affiliation prior to the genocide, whether he had been a member of the MRND, whether he had been a member of the Interahamwe, and whether he had been at the university in Butare during the genocide," Langille wrote.
Nshimiye, he said, again spewed lies.
"Nshimiye also falsely denied being in Butare during the genocide, falsely claiming to have left Rwanda shortly after the president's airplane was shot down," the agent wrote.
"When ultimately asked if he had been involved in raping or killing anyone during the genocide, Nshimiye first responded by shaking his head, laughing nervously, and asking for a drink of water. When I persisted ... he falsely denied any involvement ... "
Ten days after that session, on the date of Nshimiye's arrest, federal authorities released statements to the press.
Details appeared on news outlets around the country and world. Eric Tabaro Nshimiye, aka Eric Tabaro Nshimiyimana, was charged with falsifying, concealing and covering up a material fact by trick, scheme or device; obstruction of justice; and perjury.
"For nearly 30 years, Mr. Nshimiye allegedly hid the truth about crimes he committed during the Rwandan genocide in order to seek refuge in the United States, and reap the benefits of U.S. citizenship," acting U.S. Attorney Joshua S. Levy said in a news release.
"Our refuge and asylum laws exist to protect true victims of persecution — not the perpetrators. The United States will not be a safe haven for suspected human rights violators and war criminals ... "
'His good name will be cleared'
Nshimiye's niece said she believes those who killed innocents during the genocide should pay for their crimes. However, authorities have the wrong guy, she said.
She said her uncle's appointed public defender will handle today's hearings in Youngstown. She said a private attorney will take over after that.
The family said it will cost an estimated $200,000 to begin. They have started a GoFundMe page, which showed more than $16,000 in donations in its first three days.
Using the hashtag #truthandsolidarity, the family asks donors to advocate and fight for truth for Nshimiye.
"Our family vehemently denies all allegations brought against Eric and asserts his complete innocence," they wrote on the page.
"We express our heartfelt gratitude for the overwhelming support that Eric has received from friends and the community at large. Together, we will see this through and Eric will emerge victorious. His good name will be cleared, and his integrity restored."
The letter Nshimiye sent to the court on behalf of Teganya in 2019 reads like one he could write for himself now.
"(Teganya) is an innocent man who is being subjected to character assassination," Nshimiye wrote at the time, adding that his friend should have been applauded for helping people at the hospital.
"However, I believe in the American legal system to be truly independent and remain hopeful that the court will ultimately find out that (Teganya) is a good man who deserves to be free and allowed to pursue his dreams and take care of his family."
Reach Tim at 330-580-8333 or tim.botos@cantonrep.com.On X: @tbotosREP
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La rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi «toujours en projet» ...
Dans une interview à Jeune Afrique lundi 25 mars, le président rwandais Paul Kagame a affirmé que son homologue ...
Triples i et le H de Sv OJPN petit-fils Ngurube,
Comme pour dire que acheter un journaleux corrompus de Jeun à Fric comme ce franco-tutsi-congolais par mariage...pour ensuite l'envoyer au front médiatique, n'est pas un exploit du tout .
Avertissement! Chaque fois quand vous lirez un reportage ou une interview de "Jeun à Fric" surtout réalisé par le franco-brazzavillois François Soudan, le valet et porte-voix du dictateur sanguinaire Tutsi Paul Kagame du Rwanda, dites vous toujours que Jeun à Fric à travers François Soudan a retravaillé les propos de son maitre-payeur Kagame pour qu'ils apparaissaient un peu convaincants ou tout au moins cohérents car d'ordinaire le sanguinaire et idiot illettré Paul Kagame divague et déconne surtout quand il s'agit de la RDC dont il est chargé par l'Occident de déstabiliser et au mieux de balkaniser. Attention donc avec Jeun à Fric du honteux journaleux François Soudan
Aux Etats Unis la peine de mort est encore en vigueur. Et elle vient d'être rétablie en RDC. Donc si votre espion et traitre au peuple de la RDC le Tutsi "congolais" E. Kamanzi démasqué et détenu à Kinshasa n'aura pas où échapper à la peine qui est infligée aux traitres et espions. Même si vos lobbies aux USA parvenaient à l'exfiltrer vers là, comme le demande son frère Tutsi opérant aux USA et l'exige dans sa honteuse lettre ci-bas:
Portrait : Bassirou Diomaye Faye, d'une prison de Dakar à la présidence du Sénégal
D'une prison de Dakar au fauteuil présidentiel, Bassirou Diomaye Faye incarne le pari de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, qui avait désigné son frère d'armes politique comme son suppléant.
"Bassirou, c'est moi", a dit Ousmane Sonko au sujet de son lieutenant appelé à devenir le plus jeune chef de l'État sénégalais après la reconnaissance de sa victoire par son principal adversaire ce 25 mars.
"Diomaye", comme il est communément appelé ("l'honorable" en sérère, une des communautés humaines du Sénégal), fêtait son 44ème anniversaire ce 25 mars.
Son avènement annonce potentiellement une transformation significative de la gouvernance du pays. L'ancien inspecteur des impôts a franchi discrètement les étapes dans l'ombre de son mentor Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle en 2019 et frappé d'inéligibilité en 2024 après trois ans de bras de fer avec le pouvoir. Il n'a jamais exercé le moindre mandat d'élu auparavant.
"Sonko c'est Diomaye, Diomaye c'est Sonko"
Libérés il y a dix jours de la prison où ils étaient détenus, les deux hommes ont drainé, lors d'une tournée à travers le Sénégal, des foules en liesse qui répétaient comme unique slogan "Sonko mooy Diomaye, Diomaye mooy Sonko" ("Sonko c'est Diomaye, Diomaye c'est Sonko") en langue wolof.
"Bien sûr, on aurait préféré que ce soit Ousmane Sonko (le candidat). Mais j'ai confiance en Diomaye car Sonko lui a fait confiance. Ils partagent le même projet", confie Mourtalla Diouf, un jeune Casamançais de 27 ans. "Ils sont deux faces d'une même pièce avec deux styles différents", abonde Moustapha Sarr, un formateur des militants du Pastef, le parti de Faye et Sonko dissous par les autorités en 2023.
Musulman pratiquant
Souvent vêtu d'un boubou blanc traditionnel, de taille moyenne, portant une barbichette sous son visage juvénile, Faye s'est présenté sur scène lors de son dernier meeting électoral en compagnie de ses deux épouses, une première pour un président sénégalais.
Contre l'hyperprésidentialisme, ce musulman pratiquant s'affiche comme l'incarnation d'une nouvelle génération de politiciens, mettant en avant ses valeurs panafricaines, sa volonté de préserver la souveraineté de son pays, de répartir plus justement les richesses et de réformer une justice qu'il juge corrompue.
Il promet aussi de renégocier les contrats pétroliers et de pêche et dit ne pas avoir peur de sortir du franc CFA, y compris en allant jusqu'à la création d'une nouvelle monnaie nationale, une mesure que son adversaire Amadou Ba a dénoncé comme un "non-sens" économique.
Ensemble en prison
Son projet est largement relayé par ses nombreux sympathisants sur les réseaux sociaux comme sa déclaration de patrimoine publiée le dernier jour de la campagne pour marquer sa "transparence". Ses rivaux lui reprochent d'être à la tête "d'aventuriers" prêts à mener une politique de rupture dangereuse pour un pays réputé pour sa stabilité en Afrique de l'Ouest.
Issu d'une modeste famille d'agriculteurs, Bassirou Diomaye Faye a passé le concours de l'ENA (école nationale d'administration) au Sénégal, dans les pas de M. Sonko, avant de prendre la tête du syndicat que ce dernier dirigeait. Ensemble, ils fondent en 2014 le parti politique Pastef.
Faye va même jusqu'à appeler l'un de ses fils "Ousmane" en l'honneur de son compagnon de route.
Puis ils se retrouvent ensemble en prison. En avril 2023, Bassirou Faye est inculpé et écroué pour outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique, selon un de ses avocats, après la diffusion d'un message critique contre la justice dans les affaires Sonko. En juillet, Ousmane Sonko le rejoint, accusé notamment d'"appel à l'insurrection".
"Président, tu dis souvent que je suis têtu" mais "nous sommes toujours ensemble", a-t-il lancé, lors d'une conférence de presse sous le regard d'Ousmane Sonko, au lendemain de leur libération.
Il se présente comme quelqu'un de "particulièrement raisonné, de particulièrement raisonnable, de particulièrement sensé, de particulièrement réfléchi". Après avoir voté dimanche, il a appelé à un "retour définitif à la sérénité" au Sénégal "qui a été gravement perturbée" ces dernières années.
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A l'occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, le Cabinet de la Secrétaire Générale à Paris lance un avis de recrutement d'agents permanents dans son cabinet. Conditions à remplir:
- être d'ethnie Tutsi et de préférence d'origine rwandaise;
- parler couramment l'anglais et un Français approximatif;
- n'être pas diplômé d'un établissement d'enseignement supérieur connu!
NB: Avoir été un enfant-soldat ou un combattant dans une rébellion Tutsi de la région des Grands Lacs d'Afrique serait un plus.
Le grand invité Afrique - «La Journée internationale de la Francophonie ...
Ce mercredi 20 mars, c'est la Journée internationale de la Francophonie. De nombreuses manifestations culturelle...
La réalité est que La Francophonie est depuis la Macronie une propriété privée de Paul Kagame qui en a fait un Bureau G2 ( bis) de son Etat-Major Général de son Armée. Et pour l'obtenir il lui a suffit de bannir la langue française dans le système d'enseignement de son Rwanda conquis en 1994. Macron lui a donc fait cadeau de l'OIF depuis 2018. Et c'est ainsi que l'actuelle Secrétaire Générale de l'OIF est une extrémiste Tutsi longtemps Ministre de Kagame, Louise Mushikiwabo. Conséquences: Son cabinet à Paris est le repère exclusif des Tutsi rwandais comme cette Porte-Parole ( une métisse belgo-Tutsi aux noms flamands pour faire diversion), en passant par son Conseiller diplomatique un officier militaire de l'Armée de Kagame spécialisé en Renseignements militaires le Major Denis Nyaruhirira. Et on demande au plus grand pays francophone du monde, la RDC de fêter cette extinction de la lague française voulue par le francophobe et illettré Paul Kagame et exécutée par Macron!
Croyant voler au secours du dictateur sanguinaire au Rwanda et dans la Région Paul Kagame, l'Union Européenne le met à nu. C'est bien elle ( UE) qui lui achète les mercenaires à envoyer au Mozambique . Donc pas d'accord bilatéral contrairement au mensonge de Paul Kagame et de son Bantou de service Filip Nyusi ( à l'image d'un certain OJPN Petit-fils Ngurube ). Lisez:
. C'est bien elle ( UE) qui lui achète les mercenaires à envoyer au Mozambique . Donc pas d'accord bilatéral contrairement au mensonge de Paul Kagame et de son Bantou de service Filip Nyusi ( à l'image d'un certain OJPN Petit-fils Ngurube 
